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Pourridié-agaric à Armillaria ostoyae

Distribution

Dommages, symptômes et biologie

Armillaria ostoyae occasionne des retards de croissance et produit de faibles volumes de carie dans le pied des arbres atteints, mais cependant, la mortalité est la plus importante cause de perte. Le champignon peut tuer des conifères dans les plantations et les peuplements naturels pendant toute une rotation lorsque les racines d’arbres sains touchent les racines d’arbres infectés ou s’y greffent.

Les pertes dues aux caries de ce pourridié sont toujours plus importantes chez les conifères que chez les feuillus.

Autres informations

Dans les endroits où sévit une infection due à A. ostoyae, on fait actuellement appel à deux stratégies d’aménagement qui peuvent être appliquées au moment de la récolte pour réduire les pertes lors de la rotation suivante :

  1. réduire la quantité d’inoculum en enlevant les souches;
  2. régénérer l’endroit en y plantant une ou plusieurs espèces hôtes résistantes ou peu sensibles.

Publications du Service canadien des forêts

Pourridié-agaric à Armillaria ostoyae

Informations sur les hôtes

Hôte(s) principal(aux)

Hôte(s) secondaire(s)

Photos

Retard de croissance de la flèche apicale et feuillage chlorotique sur un Douglas taxifolié infecté par <em>Armillaria</em>
Résinose sur la tige inférieure d’un arbre infecté par <em>Armillaria</em>
Palmettes mycéliennes d’<em>Armillaria</em> sous l’écorce de la tige inférieure
Palmettes mycéliennes d’<em>Armillaria</em> sous l’écorce de la tige inférieure
Palmettes mycéliennes d’<em>Armillaria</em> sous l’écorce de la tige inférieure
Centre d’infection du pourridié-agaric dans un peuplement de Douglas taxifoliés de 80 à 100 ans (30 ans après une coupe partielle)
Fructifications d’<em>Armillaria ostoyae</em> associé au Douglas taxifolié
Fructifications d’<em>Armillaria ostoyae</em> associé au mélèze de l’Ouest
Carie du pied dans une épinette d’Engelmann
Enlèvement des souches visant à diminuer la quantité d’inoculum d’<em>Armillaria</em>
Transfert d’<em>A. ostoyae</em> d’une souche colonisée à un arbre vivant dans un peuplement éclairci
Fructifications d’<em>Armillaria</em> autour d’une souche de Douglas taxifolié infectée