Faux-gui du pin tordu latifolié
- Nom de la maladie en anglais : Lodgepole pine dwarf mistletoe
- Nom de l'agent pathogène : Arceuthobium americanum Nutt. Ex Engelm.
- Règne : Plantae
- Embranchement : Tracheophyta
- Classe : Santalales
- Ordre : Santalales
- Famille : Viscaceae
Renseignements généraux et importance
Le faux-gui du pin tordu latifolié est une plante parasite obligatoire très évoluée. Il a des feuilles considérablement réduites et aucun système racinaire apparent. La plante possède un système vasculaire spécialisé qui lui permet de priver son arbre hôte d'eau, de glucides et de nutriments via des connexions cellulaires au point d'infection.
Le faux-gui du pin tordu latifolié se classe juste derrière le dendroctone du pin ponderosa (Dendroctonus ponderosae) en termes de volume de bois perdu dans l'ouest du Canada pour ses deux principaux hôtes, le pin tordu latifolié (Pinus contorta var. latifolia) et le pin gris (P. banksiana). Les peuplements plus âgés et gravement infestés contiennent des arbres morts ou affaiblis, dont la croissance et la forme des tiges sont médiocres. La densité des arbres peut également être assez faible dans les peuplements forestiers en raison de la mortalité causée par cette plante parasite.
Les pratiques d’aménagement forestier doivent être ajustées là où cet organisme nuisible est présent afin de minimiser l'infection potentielle des peuplements en régénération après la récolte.
Aire de répartition et hôtes
Le faux-gui du pin tordu latifolié est l’espèce de faux-gui la plus répandue en Amérique du Nord. Au Canada, on le trouve actuellement de l'est du Manitoba jusqu'à la Colombie-Britannique. Une infestation isolée de pin gris découverte dans le nord-ouest de l'Ontario, près du lac Seul, dans les années 1960, a disparu. Depuis, aucune autre infestation de faux-gui du pin tordu latifolié n’a été constatée en Ontario.
Au Canada, les principaux hôtes de A. americanum comprennent :
- le pin gris en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba
- le pin tordu latifolié en Alberta et en Colombie-Britannique
- le pin tordu côtier (P. contorta var. contorta) sur la côte de la Colombie-Britannique
Les hôtes occasionnels comprennent le pin ponderosa (P. ponderosa) en Colombie-Britannique, ainsi que le pin à blanche écorce (P. albicaulis) et le pin flexible (P. flexilis) aux États-Unis. Les hôtes rares comprennent l’épinette blanche (Picea glauca) et l’épinette noire (P. mariana).
La répartition nordique de la plante parasite est limitée par des températures hivernales extrêmement froides (environ -40 °C), qui tuent les graines hivernantes.
Parties de l'arbre affectées
Rameaux, branches et parfois les tiges.
Symptômes et signes
Le symptôme le plus évident d’une attaque par le faux-gui du pin tordu latifolié est une ramification anormale et dense connue sous le nom de balais de sorcière. La forme et la taille du balai varient en fonction de facteurs tels que l'hôte, l'âge et le point d'infection. Les balais du pin tordu latifolié ont tendance à être plus denses que ceux du pin gris.
Il existe deux types d'infections :
- infections localisées, entraînant un gonflement fusiforme du rameau ou de la branche; et
- infections systémiques, provoquant des balais.
Des pousses aériennes vertes à jaune-vert atteignant 10 centimètres de longueur et environ 1 à 1,5 millimètres de diamètre peuvent être trouvées lors d'infections localisées. Les pousses aériennes le long des branches des balais ont tendance à être plus courtes et concentrées au niveau des nœuds des branches.
Les plants de faux-gui du pin tordu latifolié sont mâles ou femelles. Les fleurs mâles sont petites (environ 2 millimètres de diamètre), à trois pétales et jaune vif. Elles fleurissent pendant plusieurs semaines très tôt au printemps, de fin mars à fin avril (quand on trouve encore un peu de neige au sol). Les plantes femelles fleurissent en même temps, mais les fleurs sont discrètes. Un seul arbre peut abriter des centaines d’infections individuelles par le faux-gui du pin tordu latifolié.
Rendu à la fin juillet et au début août, des baies ovales matures peuvent être trouvées sur les plants femelles. Chaque baie verte contient une seule graine qui se décharge de manière explosive lorsque la baie est pressée. Les pousses peuvent rester sur l'hôte pendant plusieurs années; cependant, elles meurent parfois ou sont expulsées à l'automne. Les coupes basales, présentes à l'endroit où la pousse émerge de l'hôte, subsistent également et peuvent être trouvées à la surface du rameau ou de la branche. Les pousses aériennes du faux-gui du pin tordu latifolié ne sont généralement pas visibles pendant deux à trois ans après l'infection initiale, de sorte que les relevés du faux-gui du pin tordu latifolié doivent tenir compte de ces infections latentes.
Il existe plusieurs autres espèces de faux-gui au Canada (le faux-gui du mélèze, A. laricis; le faux-gui du Douglas vert, A. douglasii; le faux-gui de l'est, A. pusillum; et le faux-gui de la pruche occidentale, A. tsugense). Ces espèces sont toutefois présentes sur des hôtes conifères principaux autres que le pin tordu latifolié ou le pin gris.
Les balais de sorcière peuvent également être un symptôme du rouge elytrodermien, causé par le champignon Elytroderma deformans sur le pin tordu latifolié, le pin gris et le pin ponderosa. Il peut être différencié par l'absence de petites pousses de faux-gui sur les rameaux et les branches gonflés. Il peut également être identifié lorsque le champignon est présent sur des aiguilles infectées.
Cycle de la maladie
Le faux-gui du pin tordu latifolié a un cycle pathologique similaire chez le pin tordu latifolié et le pin gris, mais sa durée globale diffère; soit environ sept ans chez pin tordu latifolié et environ cinq ans chez le pin gris.
Les graines sont libérées des plants femelles en août et septembre avec une force considérable en raison de l'accumulation de pression hydrostatique dans les baies en cours de maturation. Les baies tombent à maturité et permettent l'éjection et la dispersion des graines jusqu'à 10 à 12 mètres. Les rameaux porteurs d'aiguilles interceptent la plupart des graines par hasard, car ce sont elles qui constituent les cibles les plus importantes pour la dispersion des graines. Les graines sont recouvertes d’une couche visqueuse qui agit à la fois comme adhésif et lubrifiant. Lorsque la couche visqueuse est sèche, elle retient la graine sur tout ce sur quoi elle atterrit. Lorsque c’est mouillé, cela permet aux graines de glisser le long des aiguilles. Les graines qui atterrissent sur les aiguilles situées le long de la face supérieure des rameaux et des branches glissent généralement jusqu'à la base des aiguilles où elles hivernent. Les graines interceptées par les aiguilles le long des côtés inférieurs glissent généralement vers une autre partie de l'hôte ou vers le sol. Les graines germent au printemps suivant en mai (d'avril à juin). Environ un mois plus tard, un crampon (structure spécialisée de la graine en germination qui s'attache à l'hôte et pénètre dans celle-ci) se développe à l'extrémité de la radicule, là où elle a été obstruée. La pénétration des hôtes commence en août.
Environ deux ans plus tard, un gonflement du rameau au point de pénétration (premier symptôme d'infection) devient visible. Les pousses aériennes émergent environ un mois plus tard, généralement près de l’ancrage du crampon (si elles sont toujours attachées). Le système endophytique du parasite (le système de tissus vasculaires du parasite au sein de l’hôte) est bien établi à ce stade.
Au cours de la troisième saison de croissance, les pousses continuent de s'allonger. À la fin de la saison, les pousses des deux sexes sont matures. Au cours de la saison de croissance suivante, les plants mâles et femelles fleurissent en fin mars ou avril jusqu'en mai. Les fruits mûrs se développent sur les plants femelles à la fin de la saison de croissance pour répéter le cycle de la maladie.
Le champignon Caliciopsis arceuthobii (syn. : Wallrothiella arceuthobii) infecte généralement les fleurs des plants femelles et affecte finalement la production de graines de faux-gui. Cela permet un contrôle biologique naturel de la plante. La présence de ce champignon est évidente sous forme de périthèces noir brillant (corps fruitiers du champignon) qui apparaissent sur les fleurs femelles au printemps. De plus, la maladie de la résine est courante sur A. americanum infectant le pin tordu latifolié dans les montagnes Rocheuses. Les symptômes de la maladie de la résine comprennent :
- une production excessive de résine au niveau du gonflement du faux-gui,
- des lésions nécrotiques et décoloration de l'écorce de l'hôte,
- périderme nécrophylactique, et
- pousses de faux-gui mortes.
La maladie de la résine semble être un complexe pathologique causé par les champignons Alternaria alternata, Aurobasidium pullulans et Epicoccum nigrum.
Dommages
Les infections graves causées par le faux-gui du pin tordu latifolié réduisent considérablement la qualité du bois, le diamètre et la hauteur de l'arbre et, dans de nombreux cas, entraînent la mort de l'arbre hôte. À la suite d’une infection par le faux-gui, les rameaux, les branches et les cimes des arbres morts fournissent également des points d'entrée aux champignons de pourriture et à d'autres ravageurs secondaires, affectant ainsi négativement l'hôte. Les branches infectées se cassent fréquemment en raison de la pourriture, de la taille excessive des balais ou de la charge de neige sur les gros balais. Cette dernière situation peut présenter un danger dans les sites récréatifs très fréquentés.
Les peuplements où le faux-gui est établi depuis longtemps contiennent généralement des foyers d'infection où la densité des arbres est faible en raison de la mortalité et où la plupart des jeunes arbres du sous-étage sont fortement infectés. Dans l'ouest du Canada, où cette plante parasite est assez commune, elle se classe juste derrière le dendroctone du pin ponderosa en termes de dommages qu'elle cause à ses deux principaux hôtes pin.
La présence de balais de faux-gui peut entraîner une intensification des incendies de forêt, car les balais de sorcière agissent comme un combustible étagé, permettant au feu de passer du sol à la canopée.
Prévention et répression
Les stratégies de répression d’un ravageur particulier varient suivant plusieurs facteurs, notamment :
- le niveau de la population du ravageur (c'est-à-dire le nombre de ravageurs présents sur l'hôte ou les hôtes affectés);
- les dommages prévus ou toute autre conséquence négative résultant de l'activité du ravageur et du niveau de sa population sur l'hôte, les biens ou l'environnement;
- la compréhension du cycle de vie du ravageur, de ses divers stades de développement, de même que des divers agents biotiques et non biotiques qui affectent les niveaux de ses populations;
- le nombre de spécimens hôtes individuels touchés (un seul arbre hôte, un petit groupe d’arbres hôtes, une plantation, une forêt);
- la valeur attribuée à l'hôte ou aux hôtes compte tenu des coûts rattachés aux approches de lutte contre le ravageur;
- la prise en considération des diverses approches de lutte de nature sylvicole, mécanique, chimique, biologique et naturelle, de même que de les avantages et désavantages de chacune.
L’acquisition d’information sur chacun de ses facteurs est nécessaire aux prises de décisions relatives à l’application de l’une ou l’autre des stratégies de lutte contre un ravageur. Ces facteurs devront être soigneusement mis en balance par rapport aux coûts et avantages avant qu'on entreprenne toute action contre un ravageur particulier.
Pour le faux-gui du pin tordu latifolié, la plupart des infections sur des pins individuels ou sur un petit nombre de pins peuvent être éliminées mécaniquement en élaguant les branches infectées ou en coupant les arbres fortement infectés. Cette approche fonctionne bien pour les petites parcelles de terres privées et les petits boisés où une surveillance régulière peut être effectuée et où les nouvelles infections peuvent être rapidement détectées et éliminées afin de réduire le risque de réinfection. Cette approche n'est pas pratique à l'échelle du peuplement forestier.
Dans les forêts de pins tordus latifolié et de pins gris, le faux-gui du pin tordu latifolié ne peut s'établir que si des graines sont disponibles. Par conséquent, l’élimination des pins résiduels infectés de l’étage dominant des zones récoltées garantira que la régénération ultérieure des pins reste exempte de la plante parasite.
En bordure des zones récoltées où le faux-gui du pin tordu latifolié se trouve dans les forêts de pins adjacentes non coupées, la plantation d'une zone tampon de 20 mètres de large composée d'épinettes blanches ou noires (qui sont rarement infectées) minimisera le risque de réinstallation de la plante parasite dans la forêt de pins en régénération. Il est important de surveiller ces zones tampons tous les trois à cinq ans pour identifier les pins tordus latifolié ou les pins gris naturellement régénérés qui ont été infectés. La régénération infectée doit être coupée pour garantir que le parasite ne retourne pas dans les zones de pins en régénération. Le positionnement des limites des blocs de coupe afin d'incorporer des obstacles à la dispersion des graines, comme des routes, est également un moyen d'empêcher l'établissement dans les peuplements en régénération. Des approches similaires s’appliquent aux zones brûlées par les incendies de forêt. Lorsque les incendies sautent ou ne brûlent que partiellement des foyers d'infection de faux-gui du pin tordu latifolié établis de longue date, tous les pins résiduels infectés, petits ou grands, doivent être enlevés pour garantir que la régénération ultérieure des pins reste exempte de parasites.
Plusieurs herbicides chimiques et régulateurs de croissance ont été évalués contre le faux-gui; cependant, tous sauf un se sont révélés inefficaces contre les plantes parasites sans affecter négativement l’arbre hôte. Le produit chimique le plus prometteur était l'éthéphon [acide (2-chloroéthyl) phosphonique], qui provoquait l'abscission précoce des fleurs, des fruits et des pousses mais ne tuait pas le système endophytique. Ce dernier ingrédient actif a été homologué et utilisé aux États-Unis contre le faux-gui sur les plantes ornementales. Au Canada, les pesticides homologués pour une utilisation contre le faux-gui du pin tordu latifolié dans des situations particulières peuvent changer d'une année à l'autre. Ainsi, pour connaître les produits actuellement homologués et pour obtenir des renseignements quant à leur usage contre ce ravageur, veuillez consultez la base de données Information sur les produits antiparasitaires de Santé Canada. Tout produit homologué devrait être appliqué en fonction de la taille de la population et seulement lorsque nécessaire et au stade de vie indiqué. Il est recommandé également de consulter un professionnel local en arboriculture. Les pesticides peuvent être toxiques pour les humains, les animaux, les oiseaux, les poissons et d’autres insectes utiles. Veuillez, par conséquent, appliquer les produits homologués uniquement en cas de besoin et conformément aux indications inscrites sur l’étiquette du fabricant. Dans certaines juridictions et dans certaines situations, seul un professionnel autorisé peut appliquer des pesticides. Il est recommandé de consulter les autorités locales compétentes pour déterminer les réglementations locales en vigueur.
Photos
Jeunes pins tordus latifoliés avec de multiples balais causés par le faux-gui du pin tordu latifolié.
Bob Erickson
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