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Tordeuse des bourgeons de l'épinette

Renseignements généraux et importance

La tordeuse des bourgeons de l'épinette est le défoliateur indigène le plus répandu et le plus dommageable pour les conifères en Amérique du Nord. En 1975, la défoliation par cet insecte a été enregistrée sur plus de 50 millions d'hectares de forêts au Canada. Des preuves fossiles montrent que les infestations remontent à plusieurs milliers d'années, lorsque les forêts boréales se sont déplacées vers le nord avec le retrait des glaciers continentaux à la fin de la dernière période glaciaire. Les infestations se produisent à des intervalles d'environ 35 ans et durent souvent plus de 10 ans dans l'est du Canada. Dans la forêt boréale de l’Ouest (du Manitoba à l'ouest des montagnes Rocheuses et au nord des Territoires du Nord-Ouest et du Yukon), l'intervalle entre les infestations semble plus court et plus variable, probablement en raison de changements dans la composition de la forêt hôte.

La tordeuse des bourgeons de l'épinette se nourrit presque exclusivement des pousses de l'année en cours. Plusieurs années de défoliation peuvent être nécessaires pour provoquer la mortalité des arbres hôtes. Le sapin baumier (Abies balsamea) constitue une exception notable, car la tordeuse des bourgeons de l'épinette peut consommer à la fois le nouveau et l'ancien feuillage. Cela peut entraîner des niveaux élevés de mortalité des arbres après seulement quelques années de défoliation grave. Des programmes de pulvérisation aérienne d’insecticides ont été menés contre la tordeuse des bourgeons de l'épinette pour protéger le feuillage des arbres hôtes lors de chaque infestation majeure depuis les années 1950.

Aire de répartition et hôtes

La tordeuse des bourgeons de l'épinette habite les forêts de sapins et d’épinettes de l'est de la ligne continentale de partage des eaux jusqu'à la côte atlantique, dans toutes les provinces canadiennes ainsi qu'au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest. Des défoliations ont été signalées aussi loin au nord que le delta du fleuve Mackenzie au Canada et le centre de l'Alaska aux États-Unis, et aussi loin au sud que les forêts d'épinettes du nord-est des États-Unis, des Grands Lacs au Maine.

Le principal arbre hôte dans cette vaste aire de répartition est l'épinette blanche (Picea glauca). Cependant, l'hôte le plus visiblement vulnérable est le sapin baumier, en particulier dans l'est du Canada. L'épinette noire (P. mariana) est un hôte largement répandu, mais il est moins vulnérable en raison de sa période de croissance plus courte dans les forêts nordiques. L'épinette rouge (P. rubens) est également un hôte moins vulnérable en raison de son aire de répartition relativement restreinte dans l’est du Canada. Lors de graves infestations, la tordeuse des bourgeons de l'épinette peut se nourrir d'autres conifères, notamment le mélèze (Larix), la pruche (Tsuga) et le pin (Pinus).

Parties de l'arbre affectées

Bourgeons et aiguilles de l'année en cours, cônes de pollen en développement.

Symptômes et signes

Les œufs verts sont pondus en deux rangées superposées sur des aiguilles. Juste avant l'éclosion, la tête sombre de la larve en développement est visible dans chaque œuf fertile. Les larves des premiers stades ont une tête brun foncé à noire et un corps brun pâle sans marque distinctive. Les larves au stade final mesurent 20 à 30 millimètres de long, leur tête est brun foncé à noire et leur corps brun rougeâtre est nettement marqué de deux rangées de taches de couleur crème sur chaque segment dorsal. Les adultes de la tordeuse des bourgeons de l'épinette sont des papillons de taille moyenne d'une envergure de 21 à 30 millimètres. Les ailes sont gris fumé ou parfois brun rougeâtre, avec des marques blanches, grises et brunes.

Les premiers signes de nouveaux dommages causés par cet insecte apparaissent au début du printemps, lorsque les tordeuses minent les vieilles aiguilles, provoquant une décoloration. Elles percent les bourgeons et les cônes de pollen de l'année en cours, laissant des trous d'entrée évidents, de la soie et des excréments à la surface. Lorsque la densité de la population est très élevée, on peut voir des fils de soie pendre du feuillage, car les petites tordeuses recherchent les bourgeons les plus précoces dans la canopée de l'arbre. Une fois que les pousses de l'année en cours s'allongent, les larves de la tordeuse construisent des abris pour se nourrir en attachant les aiguilles ensemble avec de la soie. Ces abris sont visibles à l'extrémité des branches.

Les aiguilles endommagées commencent à sécher au milieu de l'été et la couronne de l'arbre prend une teinte rouge brique. Ces aiguilles endommagées finissent par tomber, ce qui donne un aspect clairsemé à l'extrémité des branches. La couronne de l'arbre devient alors grise. Les arbres compensent la perte d'aiguilles en augmentant la production de bourgeons plus petits sur des pousses plus courtes pendant les quelques années qui suivent la défoliation.

Pendant le vol des papillons de nuit, des millions de papillons peuvent se rassembler autour des luminaires extérieurs.

Cycle de vie

La tordeuse des bourgeons de l'épinette produit une génération par année. Les œufs sont pondus sur les aiguilles en masses contenant 15 à 30 œufs qui se chevauchent entre la fin de juillet et la mi-août, selon le lieu et l'année, et éclosent en 1 à 2 semaines. Les larves de tordeuse nouvellement écloses ne se nourrissent pas mais se déplacent du feuillage vers l'intérieur de l'arbre, s'installant dans des crevasses protégées sur les branches et le tronc où elles entrent en dormance et restent pour l'hiver.

Les larves émergent au printemps et retournent à l'extrémité des branches à la recherche de bourgeons. L'émergence des larves se produit généralement 2 à 3 semaines avant l'éclosion des bourgeons. Pendant cette période, les petites larves de tordeuse se nourrissent de vieilles aiguilles, de cônes de pollen frais ou s'enfoncent dans les bourgeons en expansion. Lorsque les pousses de l'année en cours deviennent disponibles, les larves construisent des abris protégés. Elles se nourrissent continuellement, terminent leur développement larvaire en juillet et se transforment en pupes dans leurs abris. Les papillons adultes émergent au bout de deux semaines. La femelle émet une phéromone qui attire les mâles pour l'accouplement. Les conditions atmosphériques chaudes et humides qui sont typiques des étés de la forêt boréale favorisent une activité accrue des papillons au crépuscule. Les papillons mâles et femelles peuvent voler au-dessus de la canopée forestière, où ils peuvent être transportés sur plusieurs kilomètres par les courants aériens.

Les infestations sont plus fréquentes dans les peuplements forestiers matures dominés par l'épinette blanche ou le sapin baumier. L'intensité de la défoliation est la plus forte dans les peuplements hôtes denses qui possèdent une canopée fermée. Lorsqu'une infestation s'étend, la vulnérabilité de tous les peuplements hôtes augmente, indépendamment de leur âge ou de leur composition.

Les conditions météorologiques jouent un rôle complexe dans le déroulement des infestations, en déterminant les endroits où les tordeuses peuvent achever leur cycle de vie avant que le feuillage saisonnier ne devienne inadéquat, ainsi que l'étendue de la dispersion des papillons. Un réseau alimentaire complexe composée d'ennemis naturels, allant des oiseaux chanteurs migrateurs à divers parasitoïdes d'insectes, exploite les populations de tordeuses. Les changements cumulatifs de l'état de la forêt causés par des années de dommages résultant de l’activité de la tordeuse et l'effet combiné des ennemis naturels réduisent la survie des larves de tordeuses à la fin des infestations. Les populations sont maintenues à de faibles densités pendant plusieurs années grâce aux conditions forestières moins favorables résultant de l'infestation précédente, à la réduction du succès de l'accouplement et à l'action des ennemis naturels, qui sont plus efficaces lorsque la densité de tordeuses est faible.

Dommages

La mortalité des arbres codominants nécessite plusieurs années de défoliation, mais les arbres du sous-étage forestier peuvent être tués en quelques années. Une mortalité totale a été constatée lorsque des peuplements denses et homogènes de sapins baumiers sont infestés. La défoliation réduit la croissance radiale des arbres, quelle que soit l'essence ou leur taille. Les dommages aux cônes peuvent être importants dans les vergers à graines aménagés. Les plantations d'arbres de Noël et les plants ornementaux d'épinette et de sapin cultivés au champ subissent également des dommages ayant des répercussions économiques. Les effets secondaires de la défoliation comprennent les attaques de coléoptères xylophages, l'infection par des agents pathogènes et l'augmentation du risque d'incendie, en particulier dans les peuplements gravement endommagés.

Les effets écologiques des infestations dépendent de la gravité des dommages. À l'extrême, la mortalité de peuplements vulnérables et homogènes de sapins baumiers a des effets allant de la conversion des peuplements à des espèces non-hôtes à la régénération de nouveaux peuplements de sapins baumiers. Dans la plupart des cas, les changements sont plus variables, avec une évolution initiale et générale vers des espèces moins vulnérables, notamment l'épinette et les feuillus. Dans l'ensemble, on observe au moins une conversion temporaire vers un type de forêt plus hétérogène. Les oiseaux chanteurs nicheurs et migrateurs bénéficient des infestations de tordeuses, mais il y a peu de données probantes démontrant une augmentation à long terme de leurs propres niveaux de population ou de ceux d'autres espèces sauvages.

Prévention et répression

Les stratégies de répression d’un ravageur particulier varient suivant plusieurs facteurs, notamment :

L’acquisition d’information sur chacun de ses facteurs est nécessaire aux prises de décisions relatives à l’application de l’une ou l’autre des stratégies de lutte contre un ravageur. Ces facteurs devront être soigneusement mis en balance par rapport aux coûts et avantages avant qu'on entreprenne toute action contre un ravageur particulier.

En aménagement forestier, l'une des options de lutte contre la tordeuse des bourgeons de l'épinette est l'application aérienne d'insecticides. Plusieurs insecticides ont été homologués et des virus d'origine naturelle ainsi que des pesticides d’origine biologique ont été étudiés. Les priorités de traitement sont établies en fonction de l'approvisionnement en bois et du suivi annuel des niveaux de population de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. Les pièges à phéromones et l'échantillonnage pour estimer la densité des masses d'œufs ou des larves hivernantes sont des méthodes bien établies pour prévoir les dommages.

Historiquement, les responsables de la lutte contre les ravageurs forestiers ont toléré quelques années de défoliation et sont intervenus lorsque les foyers d’infestation persistaient ou devenaient plus graves. Récemment, une nouvelle approche appelée « intervention précoce » a été testée. L'idée derrière cette approche est que les infestations sont déclenchées ou amplifiées par la dispersion des papillons adultes provenant d'autres foyers d’infestation. Plutôt que d'attendre que ces populations naissantes atteignent des niveaux préjudiciables, des mesures sont prises immédiatement pour maintenir les populations à un niveau bas où les ennemis naturels peuvent jouer un rôle plus efficace.

 Comme les arbres peuvent survivre à quelques années de défoliation, une récolte accélérée ou reprogrammée est également une option envisageable, en fonction de l'offre et de la demande locales de bois. Lorsque la mortalité a déjà eu lieu, une coupe de récupération peut permettre de récupérer une partie de la valeur commerciale des forêts affectées.

La relation entre la vulnérabilité des arbres, les caractéristiques des peuplements et les dommages causés par la tordeuse des bourgeons de l'épinette met en évidence les méthodes sylvicoles permettant de réduire la gravité des futures infestations. Favoriser l'épinette au détriment du sapin baumier, aménager une composante forestière incluant des feuillus, maintenir des taux vigoureux de croissance des arbres et un couvert forestier plus ouvert devraient réduire les conséquences négatives des infestations.

La tordeuse des bourgeons de l'épinette est rarement un problème grave pour les épinettes et les sapins ornementaux sur les propriétés privées. Dans les plantations d'arbres de Noël et les épinettes et sapins ornementaux cultivés au champ, où les populations de tordeuses sont élevées et où le niveau de dommage acceptable est faible, la lutte directe peut parfois être justifiée. Les phéromones et les pesticides sont définis comme des produits antiparasitaires et sont réglementés au Canada. Les phéromones et les pesticides homologués pour être utilisés contre la tordeuse des bourgeons de l'épinette dans des situations particulières peuvent changer d'une année à l'autre. Ainsi, pour connaître les produits actuellement homologués et pour obtenir des renseignements quant à leur usage contre ce ravageur, veuillez consultez la base de données Information sur les produits antiparasitaires de Santé Canada. Tout produit homologué devrait être appliqué en fonction de la taille de la population et seulement lorsque nécessaire et au stade de vie indiqué. Il est recommandé également de consulter un professionnel local en arboriculture. Les pesticides peuvent être toxiques pour les humains, les animaux, les oiseaux, les poissons et d’autres insectes utiles. Veuillez, par conséquent, appliquer les produits homologués uniquement en cas de besoin et conformément aux indications inscrites sur l’étiquette du fabricant. Dans certaines juridictions et dans certaines situations, seul un professionnel autorisé peut appliquer des pesticides. Il est recommandé de consulter les autorités locales compétentes pour déterminer les réglementations locales en vigueur.

Photos

Une masse d’œufs de la tordeuse des bourgeons de l’épinette après l’éclosion des œufs (les œufs sont vides) sur une aiguille de sapin.
Jeune larve de la tordeuse des bourgeons de l’épinette sur une aiguille d’épinette blanche.
Jeune larve de la tordeuse des bourgeons de l’épinette se nourrissant de pollen d’épinette blanche.
Jeune larve de la tordeuse des bourgeons de l’épinette se nourrissant d’une fleur d’épinette blanche.
Jeune larve de la tordeuse des bourgeons de l'épinette sur une épinette blanche.
Masse d’œufs de la tordeuse des bourgeons de l’épinette sur une aiguille de mélèze laricin.
Larve mature de la tordeuse des bourgeons de l’épinette se nourrissant de sapin baumier.
Une fleur d’épinette blanche (avant l’élongation) minée par une jeune larve de la tordeuse des bourgeons de l’épinette.
Une jeune larve de la tordeuse des bourgeons de l’épinette mine un cône d’épinette blanche en développement.
Larve mature de la tordeuse des bourgeons de l’épinette se nourrissant de sapin baumier.
Masse d’œufs de la tordeuse des bourgeons de l’épinette sur une aiguille de sapin baumier.
Plusieurs masses d’œufs de la tordeuse des bourgeons de l’épinette sur des aiguilles de sapin baumier.
Masses d’œufs de la tordeuse des bourgeons de l’épinette sur des aiguilles d’épinette.
Tordeuse des bourgeons de l'épinette femelle, au repos sur une aiguille de sapin baumier.
Pupe de la tordeuse des bourgeons de l'épinette sur un sapin baumier.
Enveloppe pupale vide de la tordeuse des bourgeons de l'épinette après l'émergence du papillon.
Jeune larve de la tordeuse des bourgeons de l’épinette se nourrissant d’une fleur de sapin baumier.
Peuplement de sapins baumiers de cinquante ans gravement défolié en juillet par la tordeuse des bourgeons de l'épinette.
Gros plan d’un rameau de sapin baumier défolié par la tordeuse des bourgeons de l’épinette.
Tordeuses des bourgeons de l’épinette adultes épinglées : femelle (en haut) et mâle (en bas). 
Une jeune larve de la tordeuse des bourgeons de l’épinette mine un bourgeon de sapin baumier.
Défoliation grave du sapin baumier par la tordeuse des bourgeons de l'épinette.
Vue aérienne d'une sapinière présentant une mortalité importante d'arbres suite à une infestation de tordeuse des bourgeons de l'épinette.
Gros plan d’une branche d’épinette blanche défoliée par la tordeuse des bourgeons de l’épinette.
Larve mature de la tordeuse des bourgeons de l’épinette se nourrissant d’épinette blanche.
Larve mature de la tordeuse des bourgeons de l’épinette se nourrissant d’épinette blanche.

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Citer cette fiche

Nealis, V.G. 2024. Tordeuse des bourgeons de l'épinette​. Dans J.P. Brandt, B.I. Daigle, J.-L. St-Germain, A.C. Skinner, B.C. Callan et V.G. Nealis, éditeurs. Arbres, insectes, acariens et maladies des forêts du Canada. Ressources naturelles Canada, Service canadien des forêts, Administration centrale. Ottawa, Ontario.