Tordeuse de l'épinette
Description
Distribution
Partout au Canada
Micro-habitat(s)
Pousse annuelle, Aiguille
Dommages, symptômes et biologie
Le dépistage de la tordeuse de l’épinette peut être effectué par l’observation de deux symptômes différents :
- la présence prolongée de la coiffe du bourgeon en forme de capuchon, retenue par des fils de soie à l'extrémité de la pousse annuelle;
- la présence de plusieurs flèches terminales et de branches très ramifiées dans la partie supérieure des cimes.
Les aiguilles rongées sur les côtés, voire coupées à la base, prennent peu à peu une teinte rougeâtre. Bien que s’attaquant essentiellement aux pousses apicales sans conséquences très graves au début de leur développement, les chenilles âgées causent toutefois plus de dégâts puisqu’elles préfèrent l’écorce tendre des rameaux, ce qui entraîne le bris de la pousse lors de pluies ou vents violents.
Cycle biologique (à l'est des Rocheuses)
Stade/Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
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Oeuf | ||||||||||||
Larve | ||||||||||||
Pupe | ||||||||||||
Adulte |
Autres informations
Espèce indigène en Amérique du Nord, la tordeuse de l’épinette est signalée pour la première fois en 1938 dans l’est du Canada. Associée à la tordeuse des bourgeons de l’épinette au cours de l’invasion spectaculaire de 1939 à 1958, la présence de la tordeuse de l’épinette est particulièrement remarquée. Les dommages de la tordeuse de l’épinette sont souvent confondus avec ceux causés par la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Cependant, Zeiraphera canadensis se distingue de la tordeuse des bourgeons par sa préférence pour les épinettes poussant à découvert plutôt qu’en forêt.
Publications du Service canadien des forêts
Régime et comportement alimentaire
-
Phyllophage
: Qui se nourrit du tissu de la feuille des végétaux.
- Tisseuse : Qui tisse un abri avec des fils de soie pour se cacher ou se nourrir.