Diprion du pin sylvestre
Description
Distribution
Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Ontario, Colombie-Britannique, Terre-Neuve et Labrador
Micro-habitat(s)
Aiguille
Dommages, symptômes et biologie
Les oeufs de cet insecte hivernent sur les aiguilles des différentes espèces de pins auxquelles il s’attaque. Ces oeufs éclosent au printemps et les larves qui en émergent forment des masses compactes sur les rameaux. Elles dévorent les aiguilles des années précédentes jusqu’à ce qu’elles aient atteint leur plein développement. Les larves matures ont la tête noire et le corps vert grisâtre, avec des bandes sombres sur les côtés. L’un des premiers symptômes des attaques de ce diprion est la présence d’aiguilles desséchées et tordues qui ont été squelettisées par les jeunes larves. Lors d’infestations sévères, tout le feuillage, sauf les aiguilles de l’année, peut être supprimé.
En certains endroits du Canada, notamment en Colombie-Britannique et dans le sud de l’Ontario, le diprion du pin sylvestre est considéré comme un ravageur important puisqu’il s’attaque à une essence utilisée dans les plantations d’arbres de Noël, soit le pin sylvestre. En outre, cet insecte peut fortement endommager les plantations de pins rouges, une essence longtemps populaire en plantation. Les pins utilisés en aménagement paysager peuvent aussi être défoliés par les larves du diprion du pin sylvestre. Ce diprion s’attaque de préférence aux jeunes sujets plantés à découvert.
Autres informations
Cet insecte, originaire d’Eurasie, a été observé aux États-Unis en 1925 et au Canada en 1939, plus précisément à Windsor, en Ontario.
Le diprion du pin sylvestre ou tenthrède du pin d’Écosse est un défoliateur qui s’attaque à plusieurs espèces de pins, et son action rend les arbres attaqués plus vulnérables à certains autres ravageurs secondaires, comme les scolytes. Heureusement, la croissance des populations de diprions importé du pin sylvestre est généralement limitée par l’action de certains organismes pathogènes naturels, des virus, notamment, et des parasites. Le plus remarquable étant une espèce de parasites elle-même introduite, le Pleolophus basizonus. Ce virus est d’ailleurs utilisé en application pour tuer les jeunes larves de diprion, tout comme on le fait avec un insecticide traditionnel.
Publications du Service canadien des forêts
Informations sur les hôtes
Hôte(s) principal(aux)
Pin gris, pin mugo, pin noir d'Autriche, pin ponderosa, pin rigide, pin rouge, pin sylvestre, pin tordu latifolié