Diprion importé du pin
Description
Distribution
Québec, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Ontario, Manitoba, Île-du-Prince-Édouard, Terre-Neuve et Labrador
Micro-habitat(s)
Aiguille
Dommages, symptômes et biologie
Les larves du diprion importé du pin, un défoliateur exotique, sont de couleur jaune verdâtre et elles possèdent une double bande noire sur le dos. Les côtés sont jaunes et blancs et la tête est d’un noir brillant. Outre l’observation directe des larves ou de l’insecte adulte, des restes d’aiguilles évidées et jaunies peuvent aider à confirmer la présence de ce ravageur. Le diprion importé du pin connaît deux générations au cours de la saison de croissance. Une première éclosion de larves a lieu au début de l’été; les jeunes larves, qui sont d’abord regroupées, consomment uniquement les parties externes, plus tendres, des aiguilles, et il s’agit exclusivement des vieilles aiguilles. Cependant, elles se dispersent rapidement et les dommages causés par ces jeunes larves ne sont donc pas concentrés à un seul endroit sur l’arbre. Les larves plus âgées, elles, sont dispersées un peu partout et elles dévorent l’aiguille au complet. Quant aux larves de la seconde génération, généralement plus nombreuses, elles émergent au début d’août et s’alimentent jusqu’en septembre. En cas de bivoltinisme, les arbres peuvent donc être totalement défoliés en une seule saison, ce qui suffit à les tuer. Les dommages observés dans les Prairies ont toujours été mineurs en comparaison de ceux observés dans l'est du Canada.
Autres informations
On connaît également cet insecte sous le nom de tenthrède importée du pin ou de mouche à scie du pin et il a été détecté pour la première fois au Canada en 1931, près d’Oakville en Ontario. On pense qu’il a été importé aux États-Unis aux alentours de 1914 en provenance de Hollande. Cet insecte s’est bien adapté à l’Amérique du Nord et il s’est passablement répandu. On le retrouve dans l’est et le centre des États-Unis de même qu’au Québec et au sud des Grands-Lacs. Il pullule parfois et s’attaque à plusieurs espèces de pins, mais en particulier au pin blanc, en plantation ou en peuplement naturel. En dépit du rythme de reproduction de l’insecte (deux générations par année), les dégâts qu’il a causés jusqu’ici ont été relativement limités. Cela provient sans doute du fait que l’insecte a des ennemis naturels qui semblent limiter sa progression, notamment des parasites et une guêpe parasitoïde, c’est-à-dire qui se développe et vit à l’intérieur des pupes et finalement entraîne leur mort. Certains de ces parasites ont d’ailleurs eux-mêmes été importés d’Europe.
Publications du Service canadien des forêts
Informations sur les hôtes
Hôte(s) principal(aux)
Pin, pin argenté, pin blanc, pin flexible, pin gris, pin mugo, pin noir d'Autriche, pin ponderosa, pin rigide, pin rouge, pin sylvestre, pin tordu latifolié