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Pamphile introduit du pin

  • Nom latin : Acantholyda erythrocephala (L.)
  • Nom anglais : Pine false webworm
  • Ordre : Hymenoptera
  • Famille : Pamphiliidae
  • Synonyme(s) : Lyda erythrocephala
Description

Distribution

Québec, Ontario, Alberta, Terre-Neuve et Labrador

Insecte introduit observé pour la première fois au Ontario en 1961, aujourd’hui présent dans la plupart des régions de la province et très abondant au sud.

Micro-habitat(s)

Aiguille, Sol

Dommages, symptômes et biologie

Les jeunes larves se nourrissent à l’intérieur de tubes soyeux qu’elles se sont construits le long de la branche. Après avoir attaché des fils de soie aux aiguilles, elles coupent les aiguilles et les attirent à elles dans les toiles. Les tubes se remplissent rapidement de fragments d’aiguilles, de déjections et d’exuvies. Les larves plus âgées se dispersent et s’alimentent en solitaire à l’intérieur d’un tube soyeux. Les larves se nourrissent principalement de vieilles aiguilles et n’attaquent le nouveau feuillage qu’après avoir dévoré tout le vieux feuillage.

Ce ravageur ne produit qu’une génération par année. Les larves du dernier stade ont la tête jaunâtre, avec de petites taches brun foncé. Le corps est gris verdâtre pâle, avec des bandes longitudinales rouge violacé sur les côtés et sur le dos. Les adultes émergent et s’accouplent à la fin d’avril ou au début de mai. Les œufs sont pondus sur les aiguilles de l’année précédente. L’éclosion survient environ deux semaines plus tard. Les jeunes larves rampent alors jusqu’à la base des aiguilles et commencent à s’alimenter. Elles cessent de se nourrir entre le milieu et la fin de juillet et se laissent choir au sol pour hiberner dans des cellules de terre.

Autres informations

Avant 1993, en Ontario, ce ravageur ne s’attaquait qu’aux arbres de moins de 6 m de hauteur et tuait très rarement ses hôtes. En 1993, une défoliation grave de pins rouges semi-matures de 15 à 20 m de hauteur a été signalée dans deux régions de la province. Après trois à quatre années de défoliation grave, des taux de mortalité pouvant atteindre 60 % ont été enregistrés dans ces plantations d’arbres semi-matures. Plusieurs années consécutives de défoliation grave (>70 %) peuvent réduire la vigueur et la croissance des arbres et provoquer la mort d’un certain pourcentage des sujets infestés. Les pins rouges gravement défoliés sont vulnérables aux attaques des scolytes (Ips spp.) et au pourridié-agaric [Armillaria ostoyae (Romagn.) Herink].

Les agents de lutte naturelle incluent des insectes parasitoïdes et des oiseaux et rongeurs prédateurs. Sur les jeunes arbres d’ornement poussant en milieu découvert, on peut facilement récolter les colonies larvaires à la main en vue de les éliminer.

Publications du Service canadien des forêts

Pamphile introduit du pin

Informations sur les hôtes

Le pin rouge et le pin blanc sont les hôtes de prédilection, mais le pin gris, le pin sylvestre, le pin noir d’Autriche, le pin mugo et le pin rouge du Japon sont également vulnérables.

Hôte(s) principal(aux)

Pin albicaule, pin gris, pin mugo, pin noir d'Autriche, pin ponderosa, pin rouge, pin rouge du Japon, pin tordu latifolié

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