Bris de grêle
Description
Micro-habitat(s)
Feuille, Branche, Tronc
Distribution
Partout au Canada
Dommages, symptômes et biologie
L'évaporation produite par la chaleur du soleil augmente l'humidité de l'air. Moins dense, l'air chaud s'élève dans l'atmosphère. Durant son ascension, l'air humide se condense et se refroidit pour atteindre son point de saturation. Alors, des gouttes se transforment en nuage. En poursuivant sa montée dans le nuage, la cellule orageuse est refroidie de plus en plus par l'air, jusqu'à des températures de -40°C à -55°C. On retrouve ces températures dans la partie supérieure du nuage à des altitudes variant entre 8 000 m (25 000 pi) et 12 000 m (40 000 pi). La glace ainsi formée retombe au sol sous forme de grêle. Les dommages causés peuvent être superficiels, comme des lacérations et perforations des feuilles. Des dommages peuvent être beaucoup plus importants et entraîner une lacération profonde de l’écorce des rameaux dans la partie supérieure de l’arbre. Ces blessures peuvent diminuer l’apport en sève dans la partie distale de la blessure et amener un flétrissement du feuillage.
Autres informations
La taille d'un grêlon normal varie entre 1 et 2 cm de diamètre. À Montréal, en 1986, il est tombé des grêlons de 8 cm, soit la taille d'une balle de tennis. Mais le record du plus gros grêlon a été enregistré en 1928, au Nebraska, où il y est tombé des grêlons de 44 cm pesant 744 grammes.
Publications du Service canadien des forêts
Informations sur les hôtes
Hôte(s) principal(aux)
Conifère, feuillus
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