Sélection de la langue

Recherche


Faux-gui du mélèze

Faux-gui du mélèze - Faux-gui du mélèze
  • Nom latin : Arceuthobium laricis (Piper) St-John
  • Nom anglais : Larch dwarf mistletoe
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Santalales
Description

Micro-habitat(s)

Branche, Tronc

Distribution

Colombie-Britannique

Dommages, symptômes et biologie

Les infections graves réduisent la qualité du bois ainsi que sa croissance en diamètre et en hauteur et provoquent parfois la mort de l’arbre. Les tissus morts résultant du parasitisme pratiqué par le faux-gui servent de points d’entrée aux champignons produisant des colorations et de la carie. Les branches infectées se cassent fréquemment à cause de la pourriture ou de la dimension du balai, présentant un risque dans les endroits utilisés à des fins récréatives.

Autres informations

La plupart des espèces de faux-gui provoquent chez leur hôte des symptômes évidents appelés balais de sorcière, qui sont causés par la prolifération localisée du parasite sur une branche. La taille et l’étendue des balais de sorcière varient selon les hôtes. Lorsqu’on aperçoit des balais de sorcière, il faut examiner les branches à la recherche de tiges aériennes de faux-gui afin de vérifier qu’il ne s’agit pas de symptômes attribuables à d’autres pathogènes (par exemple, le rouge élytrodermien) ou à des troubles physiologiques. Les branches et les tiges sont souvent renflées à l’endroit infecté par le faux-gui. Les tiges aériennes des faux-gui présentent plusieurs caractéristiques variables, dont la taille (5 à 8 cm de haut), la coloration (habituellement jaune verdâtre) et la forme de la branchaison. Par exemple, les plants de faux-gui du Douglas taxifolié sont souvent petits et peu évidents, les tiges de faux-gui du mélèze sont pourpres ou vertes et celles de faux-gui du pin tordu sont disposées selon un motif verticillé qui les distingue de toutes les autres espèces. Les coupes basales persistent après la chute des tiges aériennes à l’automne. Les balais formés par le faux-gui se développent soit à la suite d’infections systémiques ou d’infections ponctuelles localisées. Dans le cas de balais résultant d’infections systémiques, les tiges aériennes et les coupes basales se trouvent près de l’extrémité des branches. Dans le cas d’infections locales, ces structures se forment uniquement à proximité du lieu d’infection original.

Étant donné que les structures externes du faux-gui ne sont en général pas visibles pendant les 2 ou 3 années suivant l’infection, les inventaires de faux-gui doivent tenir compte de ces infections latentes. Les tiges aériennes du faux-gui sont quelquefois attaquées par des insectes et des champignons. Un parasite fongique commun, Wallrothiella arceuthobium (Peck) Sacc., produit des groupes de fructifications noires à l’extrémité des fleurs femelles, inhibant le développement du fruit et de la graine.

Publications du Service canadien des forêts

Faux-gui du mélèze

Informations sur les hôtes

Hôte(s) principal(aux)

Mélèze de l'Ouest, pin tordu latifolié, pruche subalpine

Photos

Détails de la page

Date de modification :